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ITHYAALA
20 mai 2011

Souvenirs Mezghiche Tahar dit Mouloud :

 

                                                                                                               epoque

 

Qui du mouvement sportif où du judo algérien ne connaît pas Tahar Mezghiche dit  Mouloud ou Caponé, pour les intimes. Un judoka hors pair qui a fait les beaux jours de l'Algérie dans les années 1970, une personnalité du sport longtemps considérée comme la coqueluche du sport national

, en raison de son comportement  exemplaire, mais aussi de par ses facettes (blagueurs) qui n'ont rien à envier aux artistes de talent. estimé à l'échelle nationale, ce sportif pétri de qualité s'est forgé une expérience dans le domaine du judo, notamment sur les plans technique et méthodologique de l'entraînement. Disposant d'un diplôme de prothésiste dentaire, il a réussi en étant jeune à joindre sport et études, cette distinction ne se limite pas là, elle s'est améliorée au fil du temps où il s'est permis d'atteindre le haut niveau

avec des participations aux différentes compétitions mondiales et continentales où l'on peut citer dans la foulée, les championnats du monde à Tokyo, les Jeux méditerranéens d'Alger, ainsi que plusieurs participations aux championnats d'Afrique et Arabe où il a eu à maintes reprises à monter sur le podium, en compagnie de ses camarades, Goumrassa, Louaret, Moussa, Talba, Belmir, Abbad et bien d'autres sous la houlette des deux entraîneurs nationaux, maîtres Nakamoura et Hifri.

Aujourd'hui, Mouloud n'est plus ce battant sur un tatami, il combat plutôt une petite maladie qui l'empêche pour l'instant  de revenir en salle pourquoi pas encadrer un jour des bambins, une manière de rester en course, néanmoins, il garde ses esprits de blagueur et de technicien intacts, nostalgique à plus d'un titre, il préfère parler du bon vieux temps, notamment celui passé aux Groupes laïcs

en évoquant ses amis de toujours, dont certains ne sont plus de ce monde, il cite au passage, les Lefad, Hamici, Merah, Benazzouz, Bousbah et bien d'autres… disparus à la fleur de l'âge. Très touché par ces pertes cruelles, il fond en larmes lorsqu'il les évoque, d'autant qu'il s'en souvient régulièrement, pour lui, «cette belle époque vaut plus que tout l'or du monde, elle est inégalable».

S'agissant de ses amis venus continuellement lui rendre visite, il rétorque : «Dieu merci, de temps à autre mes amis de toujours viennent me rendre visite, j'espère n'avoir jamais fait de mal, ces visites me réconfortent, je tiens à leur rendre un vibrant hommage, ils ne m'ont pas oublié dans ces moments difficiles, mais aussi au MC Alger (Sonatrach) à sa tête son président M. Djouad, Mustapha Berraf, le professeur Rachid Hanifi, Dr Neni Slimani, Boualem Rahoui et la liste est encore longue».

Enfin, et pour conclure,  Mouloud prie Dieu de revenir de si tôt sur un tatami assisté des entraîneurs, d'autant qu'il dispose d'un diplôme d'éducateur ainsi que celui du second degré dans sa discipline de prédilection, il dispose aussi d'une excellente vision dans le domaine des nouvelles méthodes d'entraînement, nous ne pouvons dans ces moments durs que lui souhaiter un prompt rétablissement et un grand retour parmi la famille du judo algérien.

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Commentaires
Z
la famille berkat du village tamalout nth 'kerri annonce le deces de leur frere et pere khouna abdesselem rabi yerarmou le 19/06/2011
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A
Hommage a été rendu, hier, au Centre de presse d’El Moudjahid par le Haut Commissariat à l’Amazighité, à la mémoire d’un illustre militant et intellectuel de la première heure, le défunt Mouloud Gaïd.<br /> Cet hommage a été rendu en présence de l’épouse du défunt et de ses proches, ses compagnons d’armes et ses amis et de tous ceux qui dans la vie ont eu à le côtoyer. Un documentaire saisissant dans lequel Mouloud Gaïd donnait un véritable cours magistral sur l’histoire de notre pays. Les témoignages de proches et de compagnons ont tous été unanimes définissant l’homme, rappelant sa probité intellectuelle, son humilité, son engagement politique.<br /> Mouloud Gaïd a fait partie de ces figures marquantes du mouvement national, mais dont les mérites, ont regretté des intervenants, ne sont mis en exergue qu’une fois les personnes disparues. Mouloud Gaïd estimait de son vivant qu’il n’avait fait que son devoir en s’impliquant dans la lutte de Libération nationale, d’où son attitude toute de réserve vis-à-vis de la chose politique post-indépendance. On ne lui connaît qu’une brève apparition au sein de l’Assemblée constituante en1962. Durant la Révolution armée, Mouloud Gaïd a été extrêmement proche des grandes figures du combat libérateur, proche du défunt président du GPRA, M. Ferhat Abbas et d’Abane Ramdane, aux côtés duquel il a participé avec Abbas Tourki, aux réunions consacrées à la création de l’UGTA.<br /> Le défunt a été membre de la Wilaya 3, zone I, avant de rejoindre Alger en1955. Condamné, en 1957, à 20 ans de prison par contumace, il active au sein de la délégation extérieure de l’UGTA et participe à ce titre à de nombreuses conférences. C’est lui qui présentera la candidature de l’UGTA à la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) à Bruxelles en juillet 1956.<br /> Il effectue par ailleurs des missions au nom du CCE à Madrid, Tanger, Rabat, Genève, Bonn et Rome. Sa rencontre avec Matteï, le grand industriel italien, très proche comme on le sait de notre combat libérateur, a été décisive dans l’engagement de ce dernier au profit de la cause de notre pays. Le défunt a eu une activité intellectuelle très prolifique. Il a été un passionné de l’histoire et d’histoire du Maghreb notamment. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur la présence romaine, l’Algérie sous les Turcs, des chroniques sur les beys de Constantine, l’histoire de Béjaïa et de sa région, les Béni Yala, les Berbères dans l’histoire. On compte aussi parmi son œuvre, la volumineuse histoire des Berbères, déclinée en sept volumes. Les spécialistes considèrent cette encyclopédie comme une référence majeure pour la connaissance de l’histoire de l’Algérie et une contribution déterminante dans l’œuvre de réhabilitation de l’histoire de notre pays dans ses multiples dimensions. On note aussi une activité très grande de Mouloud Gaïd au sein du Haut commissariat à l’amazighité.<br /> Ecrire est enseigner l’histoire dans le strict respect de la vérité, c’est assurer à l’égard de nos ancêtres et des générations montantes notre devoir de mémoire disait-il, alors. Ses compagnons et proches affirment que le défunt de son vivant prenait des positions à propos de l’amazighité à une période où il était difficile pour tous de s’étaler sur le sujet.<br /> M. Hachemi Souami, notait dans son intervention que son seul regret après avoir connu Mouloud Gaïd est que cet homme exceptionnel soit parti trop tôt, je l’ai connu bien tard, avouait-il aussi.<br /> Ecrivain, historien, on a perdu, note M. Hachemi Souami, un défenseur de la berbérité qu’il considérait comme un patrimoine historique. L’orateur a loué aussi le travail syndical et la défense de la classe ouvrière dont a été l’artisan Mouloud Gaïd. C’est aussi le seul civil qui participait aux réunions de l’état-major à Tunis, affirmait-il. Il avait des liens privilégiés avec les hommes qui ont fait la révolution, conclut, M. Hachemi Souami.<br /> M.  Tahar Bouzeghoub a relevé dans son intervention que le défunt a eu une activité politique très intense durant la lutte de Libération nationale, une passion pour l’histoire du Maghreb et de la Berbérie. Il a laissé, dit de lui Tahar Bouzeghoub, un héritage intellectuel qui doit être mis à la disposition de tous et des jeunes notamment pour qu’ils connaissent l’histoire de leur pays.<br /> L’histoire est un ensemble, affirme l’intervenant, il s’agit de comprendre le présent en se référant au passé. Mouloud Gaïd a été un éducateur, un homme politique, un gestionnaire, un chercheur, dit de lui son frère, M. Tahar Gaïd.<br /> L’écriture de l’histoire est un combat, qu’il faut se réapproprier, faire évoluer la langue à travers la recherche. Pour M. Afif, Mouloud Gaïd demeure un monument à qui il faut rendre hommage pour sa vie militante et intellectuelle.<br /> M. Assad, directeur de la promotion culturelle au sein du HCA, rappelle que Mouloud Gaïd de son vivant avait rédigé un rapport adressé aux responsables du secteur de l’éducation nationale pour une révision de l’enseignement de l’histoire. Il est nécessaire de sensibiliser autour de ces propositions.<br /> Tahar Mohamed Al Anouar<br /> <br /> * Publié dans :<br /> * Mouloud Gaïd ,<br /> * Forum d'EL MOUDJAHID ,<br /> * Amazighité
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A
merci pour cette publication ,MOULOUD mérite tt le bien du monde il nous honorer avec les titres qu'il a obtenue,merci encore .
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L
Je tiens à remercier l'administrateur du blog ITH YAALA pour avoir eu l'initiative de publier et de consacrer une page à notre ami et frère MOULOUD que dieu l'accepte dans son vaste paradis ( repose en paix mon frère mouloud )
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ITHYAALA
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