Semi Marathon D'ith yaala : Comité d'organisation

Bonjour !

Suite à la réunion tenue samedi dernier à Alger, nous avons l’honneur de vous communiquer la première liste du comité d’organisation du 2^ème semi marathon international d’ Ith Yala et des conférences prévues durant les journées du 5 et 6 juillet prochain à l’occasion du 50^ème anniversaire de l’indépendance.

A cet effet, toute personne qui désire faire partie de cette équipe d’organisation est la bienvenue pour le succès de ces évènements programmés dans notre région.

Aussi, pour la réussite du prochain semi marathon international, et des autres activités,  nous vous sollicitons , à tous,  en vous demandons  une assistance pour la prospecter de sponsors ou mécénats pour le financement des primes alloués aux lauréats et les frais de restauration des athlètes nationaux et étrangers.

L’organisation espère réunir plus de 1.000 athlètes dont une trentaine d’étrangers.

L’hébergement, pour la nuit du 5 juillet pourrait être au niveau du C E M de Dar el Hadj pour les nationaux et chez les habitants pour les étrangers.  

Nous comptons sur vous et merci d'avance. !

Amitiés

Abdelmadjid REZKANE  

Mobile : 0661.55.96.46

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[issaad]

الإتصال قلب لا ينبض في قنزات



ينظم دار الشباب مولود بلوشات بالتنسيق مع دائرة قنزات أياما مفتوحة على اتصالات الجزائر وذلك أيام 22.21.20 ماي 2012 قصد تقريب الخدمة من مواطني المنطقة وتعريفهم بمنتجات و خدمات المؤسسة .

نشكر الجهات الوصية على هذه المبادرة التي تعد أول إلتفاتة وجيهة إلى منطقة قنزات أو إيث يعلى من خلال التقرب أكثر من مسامع مواطنيها وتحسيسهم بما هو موجود من تكنولوجيا الاتصال وآلياته ومدى ...ضرورته فهو يعتبر أهم أسس الوجود الإنساني في الحدث المعاصر سواء ما تعلق بالهاتف بنوعيه الثابت والنقال وكذا أهم شريان تتدفق عبره المعلومات و هو الأنترنات التي تشكل اليوم جمهورا أكثر فعالية ونشاطا من الأمس.والتي استطاعت بدورها أن تجعل من العالم قرية صغيرة على حد قول العالم "مـــــــاكلوهان" يمكن أن نتواصل مع أطرافها في لمح البصر .فإن كانت العملية الاتصالية سيرورة يفرضها العصر الحديث فلا بد من التركيز عليها وجعلها من أولويات الأهتمام لدى الدولة خاصة في مثل هذه المناطق النائية التي تعيش في عزلة عن أجزاء العالم وكان من الأجدر استقطابها و استدراجها للإلتحاق بسكة قطار المواصلات .أما فيما يخص الحديث عن مدى انتشار المواصلات ونسبة المشاركة فيها بمنطقة قنزات إيث يعلى .فلنا حديث كاه شؤم وانتقاد.بحيث نجد أن المتعامل به والأكثر رواجا هو الهاتف النقال أما شبكة الهاتف الثابت والشبكة العنكبوتية (الأنترنات ) فهي لا تزال مصابة بالعلة .فهي ضئيلة و ضعيفة مقارنة بالبلديات والدوائر الأخرى المجاورة وذالك لعدة أسباب واعتبارات لعل أهمها :



1/ ضعف التدفق في الأنترنات والإنقطعع المستمر مما يولد إستياء لدى المشاركين والزبائن.

2/ قلة المشاركين في شبكة الهاتف الثابت لعدم ربط القرى بهذه الشبكة.

3/ عدم وفرة مفاتيح الأنترنات المحمولة موبيليس و نجمة على مستوى نقاط البيع . كما لا تقدر بقدرة المواطن كون الدفع الشهري باهض الثمن 2500 دج/ للشهر.

4/ عدم وجود فرق الصيانة في المنطقة مما يستوجب إنتظار تدخل الفرقة التابعة لمصلحة الاتصالات ببوقاعة أو سطيف خاصة في فصل الشتاء.

5/ رداءة وقدم الشبكة الإتصالية وعدم تجديدها بشبكة الألياف البصرية.



فبعد حديثنا هذا نصل إلى القول بأن مهما وضع الإتصال بصمته في منطقة قنزات إيث يعلى يبقى الضعف عائقا يحد من العمل الفعلي للمواصلات في المنطقة .ف الإتصال قلب لا ينبض في قنزات.



إعداد : إسعد

[kl]

Bonjour monsieur jean paul blanc

C'est trés sympathique votre écris et vos souvenirs sur notre village ,une grande occasion se presente pour vous ,venez la premiere semaine de juillet participé au marathon et vous rencontrerez vos amis de jadis.

[issaad]

1/ La Lettre de Jean Paul Blanc (instituteur a Guenzet en 1953 _1955 )

envoyer le 14 Mai 2012



Bonjour Issaad,



J'ai été très heureux et très touché par le message que tu m' as laissé . Je ne suis pas resté longtemps à Guenzet, une année scolaire et deux mois, mais c'est une époque qui a compté beaucoup pour moi. Je n'avais que 19 ans quand je suis arrivé et je n'avais pas une seule journée de formation comme enseignant. Ce sont donc les élèves de Guenzet qui m'ont appris mon métier et quelques mois après je savais que je ne voulais pas en faire d'autres tellement j'étais heureux avec eux.

Souvent le soir j'allais au café, jouer aux dominos avec des parents d'élèves, en buvant le thé à la menthe. Chaque fois que la famille de l'un de mes élèves faisait une fête pour un mariage ou une naissance... on nous apportait du couscous ou des gâteaux.

Quand, pout la Toussaint 1955 on nous a obligé de nous replier à Sétif, par sécurité nous disait-on, nous avons regretté de quitter ce village, nos élèves et ceux qui étaient devenus nos amis. Bellali par exemple qui doit avoir 70 ans maintenant.

Je n'ai retrouvé qu'une photo de Guenzet, je te l'envoie. L'enfant à côté de l'âne était un de mes élèves.

Toutes mes amitiés à toi et à ceux qui se souviennent encore de moi.



Jean-Paul Blanc



2/ la 2eme lettre de Jeaun paul



Bonjour Issaad, bonjour à tous,

quelle surprise et quelle joie d'avoir des nouvelles de Guenzet grâce à toi. C'est toujours un bonheur pour un enseignant de savoir que le travail que l'on a fait a pu laisser des souvenirs. C'est dans ce village que j'ai découvert, à 19 ans, la Kabylie et un métier qui devait rapidement devenir une passion puisque 60 ans plus tard je continue de participer à la rédaction d'ouvrages pédagogiques et de former des enseignants africains.

Malheureusement à la Toussaint 55 l'école de Guenzt a été légèrement dynamitée et on nous a replié mon collègue Loic Donval et moi alors que nous nous sentions en sécurité, entourés de l'estime des parents d'élève. Nous étions les seuls "européens" à 50 km à la ronde mais cela ne nous inquiétait guère, sans doute par inconscience ?

A Kerrata j'ai découvert d'autres choses dont Yamina se doute.

J'aimerais vraiment revoir ces villages devenus des villes maintenant, revoir quelques anciens élèves, à la retraite comme Kader !

Je vais t'écrire Issaad et t'envoyer une ou deux photos que j'ai encore.



Amitiés à tous, à Françoise d'abord pour avoir créé et animé ces échanges, à Kader, à Yamina pour m'avoir rappelé de vieux souvenirs...



Jean-Paul Blanc

[issaad]

1/ La Lettre de Jean Paul Blanc (instituteur a Guenzet en 1953 _1955 )

envoyer le 14 Mai 2012



Bonjour Issaad,



J'ai été très heureux et très touché par le message que tu m' as laissé . Je ne suis pas resté longtemps à Guenzet, une année scolaire et deux mois, mais c'est une époque qui a compté beaucoup pour moi. Je n'avais que 19 ans quand je suis arrivé et je n'avais pas une seule journée de formation comme enseignant. Ce sont donc les élèves de Guenzet qui m'ont appris mon métier et quelques mois après je savais que je ne voulais pas en faire d'autres tellement j'étais heureux avec eux.

Souvent le soir j'allais au café, jouer aux dominos avec des parents d'élèves, en buvant le thé à la menthe. Chaque fois que la famille de l'un de mes élèves faisait une fête pour un mariage ou une naissance... on nous apportait du couscous ou des gâteaux.

Quand, pout la Toussaint 1955 on nous a obligé de nous replier à Sétif, par sécurité nous disait-on, nous avons regretté de quitter ce village, nos élèves et ceux qui étaient devenus nos amis. Bellali par exemple qui doit avoir 70 ans maintenant.

Je n'ai retrouvé qu'une photo de Guenzet, je te l'envoie. L'enfant à côté de l'âne était un de mes élèves.

Toutes mes amitiés à toi et à ceux qui se souviennent encore de moi.



Jean-Paul Blanc



2/ la 2eme lettre de Jeaun paul



Bonjour Issaad, bonjour à tous,

quelle surprise et quelle joie d'avoir des nouvelles de Guenzet grâce à toi. C'est toujours un bonheur pour un enseignant de savoir que le travail que l'on a fait a pu laisser des souvenirs. C'est dans ce village que j'ai découvert, à 19 ans, la Kabylie et un métier qui devait rapidement devenir une passion puisque 60 ans plus tard je continue de participer à la rédaction d'ouvrages pédagogiques et de former des enseignants africains.

Malheureusement à la Toussaint 55 l'école de Guenzt a été légèrement dynamitée et on nous a replié mon collègue Loic Donval et moi alors que nous nous sentions en sécurité, entourés de l'estime des parents d'élève. Nous étions les seuls "européens" à 50 km à la ronde mais cela ne nous inquiétait guère, sans doute par inconscience ?

A Kerrata j'ai découvert d'autres choses dont Yamina se doute.

J'aimerais vraiment revoir ces villages devenus des villes maintenant, revoir quelques anciens élèves, à la retraite comme Kader !

Je vais t'écrire Issaad et t'envoyer une ou deux photos que j'ai encore.



Amitiés à tous, à Françoise d'abord pour avoir créé et animé ces échanges, à Kader, à Yamina pour m'avoir rappelé de vieux souvenirs...



Jean-Paul Blanc

[adhrar]

D’Alger à Guenzet

Azzedine Guerrar parcourt 300 kilomètres à pied

Par : Chabane BOUARISSA



Après 15 années d’incertitude, Azzedine Guerar a décidé de se jeter à l’eau et de parcourir près de 300 kilomètres à pied en 46 heures. Avec un groupe d’amis, Nafil Nadjib, Benkhalfellah Hamza, Chihani Lamri, Benkhalfellah Walid, il se lance

dans cette aventure expérience, laissant derrière lui une femme et deux enfants qui sont restés en France.

“Aux environs de 4 heures du matin, le jour de mon anniversaire, nous avons décidé de le fêter sous le tunnel de Bouzegza avant de reprendre la marche. À 7h30, nous sommes arrivés à Lakhdaria. Nous avons repris la route vers Bouira où nous sommes arrivés aux environs de 14h30. À minuit, nous avons quitté Bouira pour Bordj Bou-Arréridj.

À la sortie des Bibans, nous entamons une montée improbable. Je poursuis inlassablement ma course, contrôlé, avec le jeune Nadjib, âgé de 20 ans seulement, mais d’une volonté exceptionnelle”, raconte Azzedine. Et de poursuivre : “Nous avons réussi à atteindre la ville de Bordj Bou-Arréridj aux environs de 22 heures. Le lendemain matin à 7 heures, il faut attaquer les 60 kilomètres qui restent pour atteindre Guenzet. Le reste du parcours je ne l’ai pas effectué sur l’autoroute, c’est sur la RN76 qui relie Bordj Bou-Arréridj à Guenzet. Au bout de cinq minutes, j’ai eu des alertes au genou droit qui m’obligèrent à modifier mes appuis. Au bout de dix minutes, ce sont mes orteils qui tapent trop en bout de chaussures tellement c’est pentu. Le moral est au plus haut grâce au soutien des habitants de Zemourah, des autorités locales et de la police.

Ce tronçon final n’a pas été facile. Je dois aller plus haut encore. Chaque virage aveugle donne sur une nouvelle côte, au bout de chaque côte, la sensation d’avoir une nouvelle côte.

Soudain, j’entends des voix, au loin et tout là-haut, j’aperçois le village d’arrivée : Guenzet, mon village”. En effet, il y a énormément de monde dans le dernier kilomètre. L’ambiance est incroyable et les gens qui sont venus accueillir Azzedine Guerrar étaient nombreux.





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le quotidien LIBERTE du 09 05 2012