12 mai 2014
LES GENS QUI FONT MON VILLAGE : ABACHI LARBI
s gens qui font mon village: DDA Abu (Abachi Larbi)
"le boulanger du village"
Lyazid NIth Yaala : DDa Abu (Abachi Larbi),le boulanger du village, faisait partie de cette catégorie d' hommes à caractère hérétique ,une boule de nerf en soi, une véritable pièce de musée , mais avec un cœur bon, et aussi blanc que la mie de son pain, les gens du village qui connaissait bien sa nature, le taquinait, et le poussaient parfois à l'extrême.
un jour, un mercredi, jour du marché, en plein mois de ramadhan ,un vieil ami à lui connu opiniâtre, et moqueur, décida de s'installer à quelques mètres de la boulangerie, avec une corbeille pleine de pains et commence la crié ,DDa Abou était à l'intérieur de son local, occupé à écouler la palette de pains qu'il avait durement confectionnée depuis les premières lueurs du jour, avec son apprenti "per tous", les cries du vendeur qui était juste derrière la boulangerie lui parvenaient à l'oreille, lui titillent le tympan, il a beau essayer de se retenir, faisant semblant de pas entendre ,mais sa nature le rattrapa ; il sauta par-dessus le comptoir et se rua tête baissée dehors ,se frayant un chemin parmi la foule jusqu'à ce qu'il se retrouve face à face avec un individu tout souriant et gaiement affairé a vendre du pain et de surcroît juste en face de sa boulangerie Abou n'en revenait pas, lui qui ne s'attendait guère a une telle concurrence déloyale, fou de rage, saisit un couteau, une arme qu'il portait souvent avec lui ,non pas pour faire du mal, mais juste pour impressionner l'adversaire, se jeta comme un fauve sur la personne; ce dernier n'a du son salut que grâce à l'intervention des gens qui ont pu séparer les deux antagonistes; après de longues et dures tractations, le calme revient pour un temps; DDa Abou regagne sa boutique; l'homme renvoyé ailleurs et le marché, reprend son activité .
durant tout l'après midi Hamid(Hamid NIth Amar) ,et son ami ,tous deux qui suivaient la scène depuis le début, étaient adossés au mur de la boulangerie, un pieds à l'intérieur de la boutique , le reste du corps a l'extérieur, de telle sorte qu'ils avaient une vue assez complète de la boulangerie et du marché ,les deux hommes avaient l'art de pousser les choses à leurs combles , alors que le vendeur était depuis des heures chez lui ,Hamid; ne cessait de répéter à haute voix pour que DDa Abou puisse l'entendre ,"il est toujours là, il vous défie ya DDa Abu!!!!!" DDa Abu bouillonnant de rage, finit par lancer "écartez- vous, laisser moi lui montrer de quel bois je me chauffe " et s'empresse de sortir pour aller a l'encontre de l'individu; immédiatement rattrapé par Hamid et son ami qui le maintiennent à l'intérieur, afin de l'empêcher de voir ce qui se passait réellement dehors, ce jeu continu ainsi tout l'après midi jusqu'à l'appel du muezzin pour rompre le jeun et qui fait rentrer tout le monde chez soi.
je me rappelle aussi, tout petit, ma mère m'envoyait acheter le pain ailleurs que chez lui, je dissimulais le pain dans un cabas, et lui debout devant sa boutique, nous dévisageait , sourire aux lèvres, " ah vous croyez que je ne sais pas ce que vous cachez dans le cabas!!!!!"
il était ainsi, notre DDa Abu (larbi) spontanée à souhait ,il est aimé, apprécié et choyé de tous, lui par ton tempérament léger, il égayait nos journées, il était aussi d'une incroyable bonté, on se ouviendra toujours de toi.
"le boulanger du village"
Lyazid NIth Yaala : DDa Abu (Abachi Larbi),le boulanger du village, faisait partie de cette catégorie d' hommes à caractère hérétique ,une boule de nerf en soi, une véritable pièce de musée , mais avec un cœur bon, et aussi blanc que la mie de son pain, les gens du village qui connaissait bien sa nature, le taquinait, et le poussaient parfois à l'extrême.
un jour, un mercredi, jour du marché, en plein mois de ramadhan ,un vieil ami à lui connu opiniâtre, et moqueur, décida de s'installer à quelques mètres de la boulangerie, avec une corbeille pleine de pains et commence la crié ,DDa Abou était à l'intérieur de son local, occupé à écouler la palette de pains qu'il avait durement confectionnée depuis les premières lueurs du jour, avec son apprenti "per tous", les cries du vendeur qui était juste derrière la boulangerie lui parvenaient à l'oreille, lui titillent le tympan, il a beau essayer de se retenir, faisant semblant de pas entendre ,mais sa nature le rattrapa ; il sauta par-dessus le comptoir et se rua tête baissée dehors ,se frayant un chemin parmi la foule jusqu'à ce qu'il se retrouve face à face avec un individu tout souriant et gaiement affairé a vendre du pain et de surcroît juste en face de sa boulangerie Abou n'en revenait pas, lui qui ne s'attendait guère a une telle concurrence déloyale, fou de rage, saisit un couteau, une arme qu'il portait souvent avec lui ,non pas pour faire du mal, mais juste pour impressionner l'adversaire, se jeta comme un fauve sur la personne; ce dernier n'a du son salut que grâce à l'intervention des gens qui ont pu séparer les deux antagonistes; après de longues et dures tractations, le calme revient pour un temps; DDa Abou regagne sa boutique; l'homme renvoyé ailleurs et le marché, reprend son activité .
durant tout l'après midi Hamid(Hamid NIth Amar) ,et son ami ,tous deux qui suivaient la scène depuis le début, étaient adossés au mur de la boulangerie, un pieds à l'intérieur de la boutique , le reste du corps a l'extérieur, de telle sorte qu'ils avaient une vue assez complète de la boulangerie et du marché ,les deux hommes avaient l'art de pousser les choses à leurs combles , alors que le vendeur était depuis des heures chez lui ,Hamid; ne cessait de répéter à haute voix pour que DDa Abou puisse l'entendre ,"il est toujours là, il vous défie ya DDa Abu!!!!!" DDa Abu bouillonnant de rage, finit par lancer "écartez- vous, laisser moi lui montrer de quel bois je me chauffe " et s'empresse de sortir pour aller a l'encontre de l'individu; immédiatement rattrapé par Hamid et son ami qui le maintiennent à l'intérieur, afin de l'empêcher de voir ce qui se passait réellement dehors, ce jeu continu ainsi tout l'après midi jusqu'à l'appel du muezzin pour rompre le jeun et qui fait rentrer tout le monde chez soi.
je me rappelle aussi, tout petit, ma mère m'envoyait acheter le pain ailleurs que chez lui, je dissimulais le pain dans un cabas, et lui debout devant sa boutique, nous dévisageait , sourire aux lèvres, " ah vous croyez que je ne sais pas ce que vous cachez dans le cabas!!!!!"
il était ainsi, notre DDa Abu (larbi) spontanée à souhait ,il est aimé, apprécié et choyé de tous, lui par ton tempérament léger, il égayait nos journées, il était aussi d'une incroyable bonté, on se ouviendra toujours de toi.
L.Ouali avril 2014
Publicité
Publicité
Commentaires
L
L
L
W
L