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ITHYAALA
13 mai 2014

" CETTE DATE FUT LE PRÉLUDE DU 1 ER NOVEMBRE 1954"

Mohamed Ghafir, ancien responsable de la Fédération de France du FLN

« Cette date fut le prélude du 1er Novembre 54 »

Publié le 6 mai 2014

Mohamed Ghafir, ancien responsable de la Fédération de France du FLN

« Cette date fut le prélude du 1er Novembre 54 »

Publié le 6 mai 2014

45.000 Algériens ont payé de leur vie le désir de liberté et d’égalité exprimé lors des marches pacifiques du 8 mai 1945. 69 ans après cette journée tragique, Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy, ancien responsable de la Fédération de France du FLN et ancien moudjahid, garde la mémoire intacte. Ces évènements sanglants constituent, selon lui, « un prélude au déclenchement de la révolution armée ». Invité, hier, de l’ENTV et de l’ENRS dans le cadre du programme « Wakafette Tarikhiya » au Club des médias culturels de la salle Atlas de Bab El-Oued, il a évoqué longuement cette date historique. D’emblée, Ghafir s’est défendu d’être un professeur, historien ou écrivain mais un simple moudjahid, témoin des massacres du 17 octobre 1961 à Paris. Ayant vécu l’exaction subie par les Algériens à l’instigation de Maurice Papon, il a relié ces deux dates phare de la révolution, à savoir le 8 mai 45 et le 17 octobre 1961. Bien que 17 ans séparent ces deux événements, il existe, selon lui, des « similitudes ». Ghafir cite notamment le caractère pacifique des deux marches et fait remarquer que « la même personne était été au pouvoir d’alors, le général De Gaulle ». Revenant sur le 8 mai 45, le conférencier a déclaré que « ces événements ne sont pas tombés du ciel. Les citoyens commençaient à avoir conscience de la nécessité de sortir du joug colonial. L’étincelle qui a allumé cette révolte et fait prendre conscience est la promesse faite aux pays colonisés d’avoir leur indépendance après l’armistice et la victoire des alliés », a-t-il expliqué. A Sétif, Saâl Bouzid a été la première victime de la barbarie du préfet de Constantine, Carbonal, et du sous-préfet de Sétif, Achiari. Ghafir qualifiera de héros « ce jeune scout qui a refusé de lâcher le drapeau algérien ». Pour Mohamed Ghafir, « il est inconcevable de ne pas reconnaître les 45.000 victimes du 8 mai 45. Il est temps qu’elles soient comptées parmi le million et demi de chahid », a-t-il affirmé.

Rabéa F.

 

http://www.horizons-dz.com/?Cette-date-fut-le-prelude-du-1er

 

 

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12 mai 2014

LES GENS QUI FONT MON VILLAGE : HARFICHE MOHAMED

 

 

 

Dda bouhou iharchaouen


DDa bouhou iharchaouen de son vrai nom Harfiche Mohamed Tahar né le 24 avril 1915 à Guenzet NIth yaala, fils de Yahia ben Bachir et de Zahra kharif (ith kharfallah),son père immigra très tôt en France ,y fonda un foyer et y resta sans donner signe de vie depuis (devenu papa de Jhon et Alain).
il est le cousin de ses deux demi-sœurs du coté maternel Aldjia la mère du chanteur Brahim Bellali et Z'ouina. Car sa mère Zahra était la première femme à tahar Harfiche le frère à Yahia 
élevé par un proche parent, son oncle Meziane Harfiche, auprès duquel il a trouvé amour et protection. 
plus tard il épousa , Zenati aicha fille de Ammar (NIth chergui) et de hafssa Hamid (Bouyemit) ,de cette union naissent sept (07)enfants :trois fille ;et quatre garçons .

Mohamed tahar ,un paysan de son état , fort et robuste ,endurci par la dure vie des montagnes , travailla la terre toute sa vie ; du coté de "Boussaad" un champ de quelques hectares appartenant à la famille iharchawen, il était attaché à son village natal ,a tel point qu'il ne pouvait jamais s'en séparer même durant les moments les plus difficiles.
DDA Bouhou ,comme tous les enfants de son âge, fréquenta l'école coranique du village et s'initia a psalmodier et a réciter le coran , sa voix envoutante, et remarquée le propulsa a devenir plus tard le muezzin de la mosquée "laaraf" ,une mosquée située en plein du centre du village, devenue par la suite une école coranique. rythmé et synchronisé comme une horloge suisse, DDA Bouhou se réveillait chaque matins , à l'aurore ,avant tous les autres, allumait la chaudières traditionnelle de la mosquée une sorte de bruleur à bois qui chauffe l'eau pour les ablutions du matin, fait l'appel à la prière ensuite.il répétait irrémédiablement tous les jours que dieu fait les mêmes gestes et faits ,cinq fois par jour , sans jamais se lasser ou s'absenter. 

la mosquée était son second foyer, il a trouvé en son sein la quiétude et la chaleur qu'il n'a pas eut la chance de partager avec son père. 
il occupa cette fonction jusqu'à sa mort le 24 novembre 1995. il rendit l'âme , un vendredi ,à l'appel de la prière de "d'hur" .il est était un paysan model, et travailleur, malgré l'accident qui à eut durant son enfance et qui lui causé l'amputation du poignet droit.
l.ouali Mai 2014

 

12 mai 2014

LES GENS QUI FONT MON VILLAGE : ABACHI LARBI

abachi larbi

s gens qui font mon village: DDA Abu (Abachi Larbi)

"le boulanger du village"

Lyazid NIth Yaala : DDa Abu (Abachi Larbi),le boulanger du village, faisait partie de cette catégorie d' hommes à caractère hérétique ,une boule de nerf en soi, une véritable pièce de musée , mais avec un cœur bon, et aussi blanc que la mie de son pain, les gens du village qui connaissait bien sa nature, le taquinait, et le poussaient parfois à l'extrême.
un jour, un mercredi, jour du marché, en plein mois de ramadhan ,un vieil ami à lui connu opiniâtre, et moqueur, décida de s'installer à quelques mètres de la boulangerie, avec une corbeille pleine de pains et commence la crié ,DDa Abou était à l'intérieur de son local, occupé à écouler la palette de pains qu'il avait durement confectionnée depuis les premières lueurs du jour, avec son apprenti "per tous", les cries du vendeur qui était juste derrière la boulangerie lui parvenaient à l'oreille, lui titillent le tympan, il a beau essayer de se retenir, faisant semblant de pas entendre ,mais sa nature le rattrapa ; il sauta par-dessus le comptoir et se rua tête baissée dehors ,se frayant un chemin parmi la foule jusqu'à ce qu'il se retrouve face à face avec un individu tout souriant et gaiement affairé a vendre du pain et de surcroît juste en face de sa boulangerie Abou n'en revenait pas, lui qui ne s'attendait guère a une telle concurrence déloyale, fou de rage, saisit un couteau, une arme qu'il portait souvent avec lui ,non pas pour faire du mal, mais juste pour impressionner l'adversaire, se jeta comme un fauve sur la personne; ce dernier n'a du son salut que grâce à l'intervention des gens qui ont pu séparer les deux antagonistes; après de longues et dures tractations, le calme revient pour un temps; DDa Abou regagne sa boutique; l'homme renvoyé ailleurs et le marché, reprend son activité . 
durant tout l'après midi Hamid(Hamid NIth Amar) ,et son ami ,tous deux qui suivaient la scène depuis le début, étaient adossés au mur de la boulangerie, un pieds à l'intérieur de la boutique , le reste du corps a l'extérieur, de telle sorte qu'ils avaient une vue assez complète de la boulangerie et du marché ,les deux hommes avaient l'art de pousser les choses à leurs combles , alors que le vendeur était depuis des heures chez lui ,Hamid; ne cessait de répéter à haute voix pour que DDa Abou puisse l'entendre ,"il est toujours là, il vous défie ya DDa Abu!!!!!" DDa Abu bouillonnant de rage, finit par lancer "écartez- vous, laisser moi lui montrer de quel bois je me chauffe " et s'empresse de sortir pour aller a l'encontre de l'individu; immédiatement rattrapé par Hamid et son ami qui le maintiennent à l'intérieur, afin de l'empêcher de voir ce qui se passait réellement dehors, ce jeu continu ainsi tout l'après midi jusqu'à l'appel du muezzin pour rompre le jeun et qui fait rentrer tout le monde chez soi.
je me rappelle aussi, tout petit, ma mère m'envoyait acheter le pain ailleurs que chez lui, je dissimulais le pain dans un cabas, et lui debout devant sa boutique, nous dévisageait , sourire aux lèvres, " ah vous croyez que je ne sais pas ce que vous cachez dans le cabas!!!!!" 
il était ainsi, notre DDa Abu (larbi) spontanée à souhait ,il est aimé, apprécié et choyé de tous, lui par ton tempérament léger, il égayait nos journées, il était aussi d'une incroyable bonté, on se 
ouviendra toujours de toi. 

L.Ouali avril 2014

10 mai 2014

Plusieurs projets futurs à Guenzet

Création d un bureau pour la gestion des questions relatives au transport en commun, il est un point d accueil aux usagers. Onze lignes guenzet et ses différents quartiers jusqu'à bougaa, deux lignes guenzet Alger, deux autres bordj et setif avec aménagement d abris de bus et parkings en dehors du centre ville de la commun

 

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10 mai 2014

Les gens qui font mon village : Photo de Abdelaziz Bouchemla

Les gens qui font mon village :mes grand-parents paternels Feu Bouchemla Amar ben Said(Amar Oubouchmoukh) et son épouse Feue Ouerdia Oubouchmoukh.Mon grand-père était membre du conseil d'administration de la Société Larafiènne ainsi que son frère Tahar Oubouchmoukh.

 

 

les bouchemla

 

 

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7 mai 2014

Les gens qui font mon village : A l'ombre de l'olivier

ensemble

 

 

Les gens qui font mon village:à l'ombre de l'olivier 
Lyazid NIth Yaala : Le temps de la jeunesse et de l'insouciance, le temps de l'amusement , et des bêtises, quand les grandes vacances approchent, avant même qu'on prennent congé de l'école, on commence à préparer le départ vers le bled , 
y passer tout l'été et y rester jusqu'à la rentrée scolaire ,était un bonheur ,c'est les retrouvailles entre cousins et cousines , c'est les soirées interminables, parfois jusqu'au petit matin, dans les fêtes, mariages, et les visites de courtoisies, c'est également des sorties aux champs, tous ensemble, petits et grands dans une atmosphère de joie et de convivialité, un véritable pique-nique géant, qui prend une ampleur cérémonials , "sahel" ou "iharkan" se trouvent à quelques jets de pierres du village,
le grand père (Lakhder Bahmed né en 1889,dit-on) ,ouvre la marche avec chevaux et bétails, suivit de prés par une armadas de mômes et de femmes, le tout dans une ambiance bon enfant.
le grand père, un paysan, au sens vrai du terme, était un homme fort et sévère, endurci par son passé de troubadour dans les pays d'Europe ou il avait vécu une partie de sa jeunesse dans les mines de France et d'Allemagne avant de regagner sa terre natale et s'y installer, le colosse aux yeux bleus, et à la chevelure blonde, un" viking" en soi, c' est ainsi qu'on le prénommait dans le voisinage. 
de peur, personne n'osait lui adressait la parole, tout le monde l'évitait, et à chaque fois qu'on avait a faire à lui, on s'adressait d'abord à la grande mère, (Menana) une femme douce et sage; elle était notre intermédiaire, et qui répondait souvent et positivement à nos désirs, 
Lakhder avait du charisme et de la prestance, dans le temps, on racontait qu'une fois, Slimane,(slimane Bahmed) son frère ainé, d'habitude de tempérament calme et stoïque, et qui était pendant la période coloniale premier vis président de la commune de Guenzet,(1945/1952) avait ce jour là, des démêlés avec son cousin germain Saïd (DDa sa3a),on lui infligeant une fessée , une correction sévère et dure.
touché dans son amour propre et torturés par les remords, Saïd ; revient le soir armé d'un gourdin pour se venger .Slimane , lui tient ces propos " n'élève pas la voix, Lakhder est là, à la maison!!!!!!" car le faite de citer le nom de Lakhder suscite peurs, frustrations et angoisses, et immédiatement, Saïd, se retourne sur lui-même, lâche le gourdin et prend ses jambes au cou!.et il disparait sans donner de nouvelles pendant toute une semaine.
une autre fois, Slimane avait invité, quelques hommes à l'aider à s'approvisionner en bois dans les maquis en prévision de l'hiver, le lendemain à l'aube, les hommes se présentent, et trouvent le bois entassés, et bien rangés ,il s'est avéré que Lakhder, a trainé et porté à lui tout seul les énormes troncs d'arbres ,depuis "Ighdem" jusqu'au village distant de 3 à 5 kilomètres. 
le grand père avait l'habitude d'emprunter chez un voisin(lahcen uhafi) ,une arme à feu, une sorte de mousqueton, a long canon, pour tirer quelques salves a l'arrivée aux champs et faire fuir les sanglier qui faisaient ravage sur les cultures, c''est son plus jeune fils, khaled qui s'en charge. Ce jour là, yahia(yahia umaaza) ,son petit fils, un véritable tourbillon de malices et de ruses était de la partie, envouté par le fusil que portait son oncle khaled, il n'as pas cessé de l'importuner pour qu'il le lui prête , durant tout le parcours, yahia, taraudait, gesticulait, et essaye de convaincre et fini enfin, par gagner la confiance de son oncle, l'arme sur l'épaule en bandoulière yahia prend de l'assurance et intimide les autres enfants occupés à harceler un vieux mulet, ce dernier agaçait ,se rebelle et donne un coup de sabot qui a failli toucher yahia , s'empresse de répondre en saisissant le fusil par le canon et assène un coup de crosse qui alla se fracasser en deux morceaux distincts sur le dos du mulet, aussitôt c'est le branle bas; il court vers le gourbis, pose le fusil dans un coin, bien droit, comme si de rien n'était, et se met à l'affut, à l'entrée, guettant le premier venu qui touche à l'arme.
d'autres moins jeunes, aussi veinards se sont attelés à vider la gourde d'eau, (boubekeur,nacer,idris,zine,kholfa,meziane…) la remplisse d'air, et l'a mouille avec un peu de liquide de façon a ce qu'elle paraissent toujours pleine, assoiffé, fatigué, Lakhder s'assit sous le grand figuier, ou sur l'une de ses branche pendait la gourde à portée de mains, il se lève pour s'en servir et étancher ainsi sa soif, quelle fut sa déception lorsqu'il ouvre la gourde un souffle d'air vient se plaquer contre son visage!!!!!il lève la tète ,regarde tout autour et la haut sur le monticule une foule de gamins se tordait de rires, ils étaient loin, et la force de jeunesse qu'il avait auparavant, l'avait déjà quittée depuis bien longtemps.
et ce n'est pas encore fini, car le soir venu, en se préparant à rentrer au village, il envoya son fils khaled récupérer le fusil, yahia aux aguets ,voyant son oncle à pas presser, tente de saisir l'arme et sans même le toucher, aussitôt yahia jaillit de l'ombre et s'écrie "tu l'a cassé!!!!!!".
sans trop tarder, yahia et les autres enfants ont compris qu'il fallait quitter au plus vite les lieux ,ils prennent la route du retour ,et de loin, de très loin même, la voix du grand père ,une voix de rage qui résonnait à travers monts et vaux, à croire que les montagnes tremblaient!!!
plus tard, les enfants ont grandi, la sagesse s'installe aussi, yahia, l'enfant terrible, est devenu plus intentionné envers son grand père, comme tous les autres enfants chacun à sa manière, lui qui adorait le fromage "la vache qui rit", que lui apportait ,avec amour , son petit fils Farouk (Bouchemla) .
l.ouali Mai 2014

5 mai 2014

Inauguration du cimetière des chouhadas de Guenzet

De plus en plus de yaalaoui partagent leurs photos de Guenzet sur le net pour notre grande joie et reconnaissance.

Ces photos ont été prises lors de l' inauguration du cimetière des chouhadas de Guenzet , elles appartiennent à Bouchemla Abdelaziz .  

 Sur la troisième photo on peut voir : Mohand bouchmoukh à gauche et Bouzid Bouchmoukh se recuillants sur la tombe de Chahid Rabeh Bouchemla.

cimetiere guenzet

fanfare

mohand bouchmoukh , bouzid

2

4 mai 2014

Les gens qui font mon village : DDA Broukou et Mustapha

mustapha et da broukou

les gens qui font mon village:
Mustapha et DDA Broukou (Mustapha et Mabrouk Bahmed):La paire
lyazid NIth yaala: Mustapha, cet homme, frêle et longiligne , tel, un palmier, chauffeur de profession, depuis toujours, un chevronné de la route, et qui n'a jamais commit , la moindre infractions , ni, accident durant toute sa vie jusqu'à sa mort en 2013 après une longue maladie, un amoureux de l'automobiles et un passionné de "comment c'est fait!" , rien ne lui échappait, chaque objet , est sensé faire l'expertise des ses mains ,curieux jusqu'aux la paranoïa, il excelle a démonter tout objet , et le remonter , juste pour satisfaire sa curiosité; guère attiré par la nourritures ,juste un mégot de cigarette sur les bouts des lèvres, accompagnée d'une tasse de café noir, et c'est le bonheur assuré .il adorait également taquiner ,parfois jusqu'à l'agacement ; il aimait les gadgets ,c'est une seconde passion, il collectionnait ces petits objets qui sortaient de l'ordinaire, une télévision miniature par ci, un canif multifonction par là, objets qui l'occupait pendant des heures …
Quant à ,DDa broukou, d'une stature assez robuste ,pareille a une bonbonne de gaz , pas plus haut que trois pommes ,d'un tempérament qui se voulait être difficile parfois, rechigné; et grincheux souvent ; car il faut le comprendre lui qui a quitté le bled ,laissant femme et enfants ,et s'installer pour un temps dans une grande ville, chez des cousins et travaillant comme gardien de parc, dans une société nationale moyennant un salaire mensuel de misère, cette situation n'est guère reluisante ,mais un petit peu mieux que celle de sa terre natale qui ne nourrissait plus ses hommes, bon an ,mal an, il fait quelques maigres économies qu'il envoie a sa famille restée au village. décédé lui aussi la même année en 2013.
un jour, rentrant du travail, avant même de s'installer sur le divan, il retire de sa poche, deux billets de 200 dinars qu'il remet à sa cousine Naima, "cache -les ,dit -il ,c'est pour les envoyer au bled ", Naima prend l'argent ,et les dépose sur une commode.dda broukou, se jette sur le canapé pour un petit repos bien mérité, après une dure et longue journée de labeur, allume le petit transistor qu'il venait juste d'acquérir. C'est a ce moment précis, que Mustapha fait son entrée, pour ne pas dire une irruption proprement dite, d'emblé; il remarqua les billets de banque sur la commode, qu'il s'empressa de happer d'un tour de main, puis se dirige droit vers le récepteur radio , et tend le bras pour le saisir, ,stoppé net dans son élan ,"pas touches" dit DDa broukou,"'juste pour voir "répond Mustapha," il en est pas question" insiste DDa broukou et ajoute "à moins que tu veuilles l'acheter!!!" et Mustapha saute sur l'occasion, et les enchères commencent jusqu'à ce qu'ils arrivent à se mettre d'accord sur la somme ,de sa poche il tire les 400 dinars qu'il remet a DDa broukou, ce dernier tout content de la bonne transaction, appelle sa cousine naima a qui il remet les billets 
"voila encore 400dinars dit il, ce qui fait au total 800 !!!!!! ".
Mustapha, dans son coin jubile, prend le poste radio, tire un tournevis, qu'il garde toujours dans sa poche, retrousse les manches et commence a désosser la carcasse, puis, minutieusement et méticuleusement, tel un chirurgien, habille de ses doigts, il le démonte pièce par pièce, puis étale les pièces, tout au long de la table, DDa broukou, le suivait des yeux ,et au fond de lui-même, quelque chose le dérangeait, et qu'il arrivait difficilement à retenir ,mais après tout dit-il" je le lui ait vendu, qu'il fasse ce qu'il en veut". sans se douter un seul instant, qu'il vient d'être le dindon de la farce!!!
une fois assouvi, Mustapha toujours sourire aux lèvres, jetait de temps à autre un regard ,furtif, capricieux, et plein de malice que DDa broukou, se démêlait à percer le secret ,Mustapha, fini par remonter une à une toutes les pièces du transistor ,et le repose sur la table. 
avant de sortir, Mustapha se retourne et s'adresse à sa cousine naima et lance: "au fait dit il, les 400 dinars que j'ai remis à DDa broukou, je les ai prise de la commode!!!!" 
vous devinez la suite, DDa broukou fou de rage, se torde sur lui-même et s'en veut amèrement et douloureusement, d'être tombé si bas, mais juste pour un temps, car le lendemains et les jours suivant, les choses reprennent leur droit, et tout rentre dans l'ordre, les deux cousins redeviennent comme avant, c'est comme si de rien n'était, d'ailleurs la nature les à gratifié, ils sont complémentaires ,car à eux deux, ils formaient admirablement un magnifique numéro dix. 

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