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ITHYAALA

13 mai 2014

LES GENS QUI FONT MON VILLAGE : DDA BEZZA N'QAOUECHE (Zouaoui Meziane )

 

 UNE PETITE PAGE A ETE CONSACREE A DDA BEZZA DANS LE LIVRE DE ZOUBIR AOUCHICHE ( petit livre de quelques pages sur Guenzetqui est aussi publié sur ce blog, il a tenu à faire figurer Da BEZZA dedans, MErci ) 

 

bbaba bezza

                               L'ICONE DU VILLAGE 

 

DDA Bezza n'Qaoueche de son vrai nom Zouaoui  Meziane, né  le 26 juin 1909 à ikhlidjene ,ith yaala en basse Kabylie ,fils de Ahmed et de Tassadit Bouleknadil du village d'Aghdane Salah (le tas de pierre de Salah).

Marié à deux femme, la première Dahbia Guerbaz,d'une famille de Bouzoulith, avec qui il  a eu un fils Amar, se remarie une seconde  fois après le décès de sa première femme ,et prend pour epouse :Abderrahmane Cherifa qui décéda à son tour  en 2008.de cette dernière union naissent  neuf (09)enfants: six garçons et trois filles.

 

de l'école, il ne connait que l'école de la vie, il savait a peine lire et écrire, commerçant de son état, il a passé toute sa vie a voyager, à pieds et à dos de mulets, son nom s'est répandu a travers tous les villages et les hameaux d'ith yaala et ses environs de Bouhamza à El main, et Ith Ch'bana en passant par ith hafed à l'Djemaa NIth Ouerthiran jusqu'à du coté de Sedouk,

 

vendeur d'ovins, puis de burnous, et de couvertures traditionnelles fait maison (ihanbel),et enfin de l'huile d'olive ,doué d'une intelligence aigue, et d'un savoir et d'une sagesse exemplaire, tout le monde connait DDA Bezza à son tour il connait tout le monde ,car là, ou il passe ,tel un semeur de blé,  il sème une anecdote par là, une maxime ou une sagesse de terroir par ci , transmissent depuis, de bouche à oreilles ,et d'une génération à une autre à  jusqu'au jour  d'aujourd'hui.

on  rendra jamais assez hommage à cet homme, une figure emblématique de toute la région , le forgeron des mots, celui qui adoucit  les maux avec les mots, lui qui à laissé tants de morales de la vie courante d'hier et d'aujourd'hui.

 il mourut en 1992,à l'âge de 83 ans en laissant derrière lui une panoplie d'anecdotes et d'histoires drôles que j'ai pu rassemblé une par une et traduites en français grâce aux louables efforts de certains jeunes du village soucieux de la préservation  du patrimoine culturel d'ith Yaala , dont voici quelques unes:

Lyazid NIth Yaala: De retour du souk, DDa Bezza insistait auprès de son compagnon de route de lui donner à garder  l'argent des marchandises vendues, ce dernier tête dure refusait; Arrivé au lit de la rivière ,DDA Bezza en homme averti hésitait à longer la rivière, car, elle était en crue ,et conseille avec insistance son ami de ne pas le faire, mais celui-ci têtu comme il est, décidé de la traverser, pris par les flots et risque de se noyer, crie à DDA Bezza de lui venir en aide, de loin DDa Bezza lui répond:"t’inquiète, mon ami tu as pris avec toi le nécessaire du voyage (l'argent)

Lyazid NIth Yaala :A la fontaine pour abreuver son cheval; un enfant questionne DDA Bezza "c'est quoi le vote?"DDA Bezza handicapé par sa taille, pas plus haut que Napoléon répond à l'enfant: "si tu m'aide à monter le cheval je t'expliquerai" une fois sur sa selle DDA Bezza s’éloigne au galop, et crie à l'enfant "le vote c'est d'aider les uns à monter pour laisser les autres en bas, 

 

 

Nnayess da bezza koul Yiwene yes3a lahmoum nekki lhammiw yes3a anazgoum .

(Lyazid NIth Yaala,:tout un chacun à ses  malheurs, moi mon malheur c'est mon soucis)

Une fois daa bezza sur enniya et thihila . inayess  asmi ithella enniya ihembel iddel mya (100 ) .matsoura mathedhlat thifedhninik adibine woudhmik .

(Lyazid NIth Yaalaun jour DDa Bezza parle à un ami de la naïveté et de la malice, jadis dit-il au temps de la naiveté,une couverture pourrait  suffir à 100 (personnes), maintenant avec la malice si tu couvres tes pieds tu découvres ton visage !!!!)

une fois daa bezza kane mayahdarch m3a la chrifa allah yarhemhoum fizouj . wkima t3arfou un homme kabyle ze3ma jamais yahdar m3a martout w ywalli liha houwa .lazem hiya li tehdarlou lawla . alors houwa mahdar m3aha w hiya mahadrat m3ah . mais pour daa bezza c trop bezzef lazem ywalli liha . alors wech ydir m3a la chrifa . khrej devant la porte wabda yahdar 3aslama marrahba bik wa3lach matjich yek dar darak yek madernelek walou . aprés la chrifa kanet tesme3 mais elle peut pas sortir parceque rajel houwa li ytal lelbeb . la chrifa theyret m3a mene rah yahdar w gatlou manhou ayamghar galha c'est rien tsemchichth bark (lgatta ) 3andi bezzef macheftha . enfin da bezza w la chrifa wallaw hbeb . lmouhim la chrifa hiya li hadrat lawla.

Lyazid NIth Yaala: Après une dispute avec sa femme "laa Ch'rifa"(Allah yerhamaha) qui a trop durée, DDa Bezza cherche un moyen de se réconcilier avec sa femme sans perdre la face. 

alors il sort juste derrière le portail de la maison, et parle à  vive voix ,comme  si quelqu'un est venu lui rendre visite, sa femme soucieuse et curieuse de savoir de qui il s'agit, n'hésita pas un seul instant des qu'il est rentré de courir vers lui et  demander qui c'était, et DDa Bezza tout content de lui d'avoir réussi a amener sa femme a lui adresser la parole  et se réconcilier sans faire le premier pas ; lui réponds avec un sourire au coin des lèvres  ce n'est rien je me disputais avec moi-même!!!!!!!!!

Lyazid NIth Yaala :on demanda à DDa Bezza pourquoi l’Algérie est restée sous développée malgré ses grandes richesses ,il répond:"kimnagh f'choutat" lire dans le texte: l’Algérie est pareille à cet homme qui porte un burnous et qui n'arrive pas a se relever parce que des hommes sont assis sur les deux cote du pans du burnous Yenna-yak, yiwen wass Dda Beẓẓa n Qawac yenna-yas mmi-s : “ Baba aqlin teddugh ad ɛellegh ṭṭabla n ddexxan d ccema ad zzenzegh, ad ččegh aghrum “. Yenna-yas Dda Beẓẓa : “ Beṣṣe a mmi Rebbi yenna-d : Wettini wezzituni, ur d-yenni ara weccemati weddexni !

دّا بزّة ن قاواش قال له ابنه ذات يوم : " يا أبت، أريد أن أجعل لنفسي طاولة من التبغ والسجائر أبيعها وأكسب رزقي ." فرد عليه دّا بزّة : " ولكن الله، يا ولدي، قال : " والتين والزيتون " ولم يقل " والشمة والدخان ! "                  Lyazid NIth Yaala :déjà, embarrassé parle manque de temps et de la main d'œuvre, et la saison de la récolte des olives arrive à grande vitesse, voila qu'un jour DDa Bezza voit venir  son fils qui lui dit "voila j'ai décidé de dresser une étale pour  vendre  cigarettes et tabac, afin de  subvenir à mes besoins et aux besoins de ma petite famille, "DDa Bezza lui réplique sèchement" mais mon fils dieu a dit dans le coran "Wa tini Wa zitoun"et non "Wa tabla edoukhane Wa chema"

Lyazid NIth Yaala: un jour DDa Bezza demande à un émigré venu lui rendre visite, écoute dit il :des que ton retour approche viens me retrouver!!!!et le jour arriva l'homme tout content se rendis vers DDa Bezza qui lui dit: voila je te donne 5 litres d'huile d'olive a remettre au président de la France!!!l'homme tout étonné dit: pourquoi DDa Bezza tu le connais? NON répond ce dernier c'est juste une façon de le remercier d'avoir accepter des gens comme toi en France!!!!!!!                       Lyazid NIth Yaala: DDa Bezza s'adressant  un groupe de jeune attablé dans un café "qui peut me dire c'est quoi la gomme chez les Musulmans? Tous restèrent bouches bée sans trouver de réponse ,DDa Bezza repond,c'est Astaghfirou Allah!!!!!!!!!                                                                                                                     Lyazid NIth Yaala: DDa Bezza avait un ami pas du tout catholique, un peu bete,un peu cancre, un homme "fade "comme on dit chez nous, mais il le supportait malgré tout ,car il lui tenait compagnie et arrive à lui faire passer le temps dans sa boutique, et voila qu'une vieille connaissance entre dans le magasin et raconte a DDa Bezza qu'il venait de sortir de chez le médecin et que ce dernier lui a prescrit  régime  sans sel  stricte car il avait de l' hypertension artérielle DDa Bezza tout souriant le tranquillise, en lui disant, ne t'en fait pas mon ami, mange tout ce que tu veux y compris du sel car  tu n'as qu'a lécher cet homme là, fade comme il est, ta santé ne souffrira point                 Lyazid NIth Yaala :Au marché DDa Bezza vient de vendre une de ses  chèvres , l'acheteur lui demanda de lui accorder un délai pour rassembler la somme et qu'il ne tardera pas a le payer des que possible, ,des jours ,puis des mois voir des années passèrent DDa Bezza ne voit rien venir, un beau jour, l'homme en question devrait se rendre a la Mecque, décida enfin à rembourser son ami, et lui dit" mon cher ami je viens payer mon du, que j'ai contracté' voila 20 ans!!!!" et DDa Bezza sans se retenir fini par lâcher" 'toi cher monsieur ,tu devrais faire négoce avec Noé '(sidna noh) lui seul peut te comprendre,(car  la somme  d'y il y'a 20 ans n'est plus la même)        .    

                    Lyazid NIth Yaala :Que détestiez vous le plus demande t'on à DDa Bezza? Trois(03) choses répond-il, les souris, car elles mangent tout y compris l'argent, les femmes car elles parlent trop, et les Arabes car ils nous font de l'ombre a nous les kabyles.

    Lyazid NIth Yaala :Au cours d'un recensement de la population, l'employé de l'apc demanda a DDa Bezza le nombre de personnes qui vivent sous son toit, celui-ci répond :"à la maison nous sommes 14 ,si on ajoute l'Arabe ça fera 28!!!!!car a lui seul l'Arabe mange le double de toute la famille!!!!!!!"

-nayess DDa Bezza : 3elegh soustraction thefgheyid division "akka thoura neki  

 

 

 

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13 mai 2014

" CETTE DATE FUT LE PRÉLUDE DU 1 ER NOVEMBRE 1954"

Mohamed Ghafir, ancien responsable de la Fédération de France du FLN

« Cette date fut le prélude du 1er Novembre 54 »

Publié le 6 mai 2014

Mohamed Ghafir, ancien responsable de la Fédération de France du FLN

« Cette date fut le prélude du 1er Novembre 54 »

Publié le 6 mai 2014

45.000 Algériens ont payé de leur vie le désir de liberté et d’égalité exprimé lors des marches pacifiques du 8 mai 1945. 69 ans après cette journée tragique, Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy, ancien responsable de la Fédération de France du FLN et ancien moudjahid, garde la mémoire intacte. Ces évènements sanglants constituent, selon lui, « un prélude au déclenchement de la révolution armée ». Invité, hier, de l’ENTV et de l’ENRS dans le cadre du programme « Wakafette Tarikhiya » au Club des médias culturels de la salle Atlas de Bab El-Oued, il a évoqué longuement cette date historique. D’emblée, Ghafir s’est défendu d’être un professeur, historien ou écrivain mais un simple moudjahid, témoin des massacres du 17 octobre 1961 à Paris. Ayant vécu l’exaction subie par les Algériens à l’instigation de Maurice Papon, il a relié ces deux dates phare de la révolution, à savoir le 8 mai 45 et le 17 octobre 1961. Bien que 17 ans séparent ces deux événements, il existe, selon lui, des « similitudes ». Ghafir cite notamment le caractère pacifique des deux marches et fait remarquer que « la même personne était été au pouvoir d’alors, le général De Gaulle ». Revenant sur le 8 mai 45, le conférencier a déclaré que « ces événements ne sont pas tombés du ciel. Les citoyens commençaient à avoir conscience de la nécessité de sortir du joug colonial. L’étincelle qui a allumé cette révolte et fait prendre conscience est la promesse faite aux pays colonisés d’avoir leur indépendance après l’armistice et la victoire des alliés », a-t-il expliqué. A Sétif, Saâl Bouzid a été la première victime de la barbarie du préfet de Constantine, Carbonal, et du sous-préfet de Sétif, Achiari. Ghafir qualifiera de héros « ce jeune scout qui a refusé de lâcher le drapeau algérien ». Pour Mohamed Ghafir, « il est inconcevable de ne pas reconnaître les 45.000 victimes du 8 mai 45. Il est temps qu’elles soient comptées parmi le million et demi de chahid », a-t-il affirmé.

Rabéa F.

 

http://www.horizons-dz.com/?Cette-date-fut-le-prelude-du-1er

 

 

12 mai 2014

LES GENS QUI FONT MON VILLAGE : HARFICHE MOHAMED

 

 

 

Dda bouhou iharchaouen


DDa bouhou iharchaouen de son vrai nom Harfiche Mohamed Tahar né le 24 avril 1915 à Guenzet NIth yaala, fils de Yahia ben Bachir et de Zahra kharif (ith kharfallah),son père immigra très tôt en France ,y fonda un foyer et y resta sans donner signe de vie depuis (devenu papa de Jhon et Alain).
il est le cousin de ses deux demi-sœurs du coté maternel Aldjia la mère du chanteur Brahim Bellali et Z'ouina. Car sa mère Zahra était la première femme à tahar Harfiche le frère à Yahia 
élevé par un proche parent, son oncle Meziane Harfiche, auprès duquel il a trouvé amour et protection. 
plus tard il épousa , Zenati aicha fille de Ammar (NIth chergui) et de hafssa Hamid (Bouyemit) ,de cette union naissent sept (07)enfants :trois fille ;et quatre garçons .

Mohamed tahar ,un paysan de son état , fort et robuste ,endurci par la dure vie des montagnes , travailla la terre toute sa vie ; du coté de "Boussaad" un champ de quelques hectares appartenant à la famille iharchawen, il était attaché à son village natal ,a tel point qu'il ne pouvait jamais s'en séparer même durant les moments les plus difficiles.
DDA Bouhou ,comme tous les enfants de son âge, fréquenta l'école coranique du village et s'initia a psalmodier et a réciter le coran , sa voix envoutante, et remarquée le propulsa a devenir plus tard le muezzin de la mosquée "laaraf" ,une mosquée située en plein du centre du village, devenue par la suite une école coranique. rythmé et synchronisé comme une horloge suisse, DDA Bouhou se réveillait chaque matins , à l'aurore ,avant tous les autres, allumait la chaudières traditionnelle de la mosquée une sorte de bruleur à bois qui chauffe l'eau pour les ablutions du matin, fait l'appel à la prière ensuite.il répétait irrémédiablement tous les jours que dieu fait les mêmes gestes et faits ,cinq fois par jour , sans jamais se lasser ou s'absenter. 

la mosquée était son second foyer, il a trouvé en son sein la quiétude et la chaleur qu'il n'a pas eut la chance de partager avec son père. 
il occupa cette fonction jusqu'à sa mort le 24 novembre 1995. il rendit l'âme , un vendredi ,à l'appel de la prière de "d'hur" .il est était un paysan model, et travailleur, malgré l'accident qui à eut durant son enfance et qui lui causé l'amputation du poignet droit.
l.ouali Mai 2014

 

12 mai 2014

LES GENS QUI FONT MON VILLAGE : ABACHI LARBI

abachi larbi

s gens qui font mon village: DDA Abu (Abachi Larbi)

"le boulanger du village"

Lyazid NIth Yaala : DDa Abu (Abachi Larbi),le boulanger du village, faisait partie de cette catégorie d' hommes à caractère hérétique ,une boule de nerf en soi, une véritable pièce de musée , mais avec un cœur bon, et aussi blanc que la mie de son pain, les gens du village qui connaissait bien sa nature, le taquinait, et le poussaient parfois à l'extrême.
un jour, un mercredi, jour du marché, en plein mois de ramadhan ,un vieil ami à lui connu opiniâtre, et moqueur, décida de s'installer à quelques mètres de la boulangerie, avec une corbeille pleine de pains et commence la crié ,DDa Abou était à l'intérieur de son local, occupé à écouler la palette de pains qu'il avait durement confectionnée depuis les premières lueurs du jour, avec son apprenti "per tous", les cries du vendeur qui était juste derrière la boulangerie lui parvenaient à l'oreille, lui titillent le tympan, il a beau essayer de se retenir, faisant semblant de pas entendre ,mais sa nature le rattrapa ; il sauta par-dessus le comptoir et se rua tête baissée dehors ,se frayant un chemin parmi la foule jusqu'à ce qu'il se retrouve face à face avec un individu tout souriant et gaiement affairé a vendre du pain et de surcroît juste en face de sa boulangerie Abou n'en revenait pas, lui qui ne s'attendait guère a une telle concurrence déloyale, fou de rage, saisit un couteau, une arme qu'il portait souvent avec lui ,non pas pour faire du mal, mais juste pour impressionner l'adversaire, se jeta comme un fauve sur la personne; ce dernier n'a du son salut que grâce à l'intervention des gens qui ont pu séparer les deux antagonistes; après de longues et dures tractations, le calme revient pour un temps; DDa Abou regagne sa boutique; l'homme renvoyé ailleurs et le marché, reprend son activité . 
durant tout l'après midi Hamid(Hamid NIth Amar) ,et son ami ,tous deux qui suivaient la scène depuis le début, étaient adossés au mur de la boulangerie, un pieds à l'intérieur de la boutique , le reste du corps a l'extérieur, de telle sorte qu'ils avaient une vue assez complète de la boulangerie et du marché ,les deux hommes avaient l'art de pousser les choses à leurs combles , alors que le vendeur était depuis des heures chez lui ,Hamid; ne cessait de répéter à haute voix pour que DDa Abou puisse l'entendre ,"il est toujours là, il vous défie ya DDa Abu!!!!!" DDa Abu bouillonnant de rage, finit par lancer "écartez- vous, laisser moi lui montrer de quel bois je me chauffe " et s'empresse de sortir pour aller a l'encontre de l'individu; immédiatement rattrapé par Hamid et son ami qui le maintiennent à l'intérieur, afin de l'empêcher de voir ce qui se passait réellement dehors, ce jeu continu ainsi tout l'après midi jusqu'à l'appel du muezzin pour rompre le jeun et qui fait rentrer tout le monde chez soi.
je me rappelle aussi, tout petit, ma mère m'envoyait acheter le pain ailleurs que chez lui, je dissimulais le pain dans un cabas, et lui debout devant sa boutique, nous dévisageait , sourire aux lèvres, " ah vous croyez que je ne sais pas ce que vous cachez dans le cabas!!!!!" 
il était ainsi, notre DDa Abu (larbi) spontanée à souhait ,il est aimé, apprécié et choyé de tous, lui par ton tempérament léger, il égayait nos journées, il était aussi d'une incroyable bonté, on se 
ouviendra toujours de toi. 

L.Ouali avril 2014

10 mai 2014

Plusieurs projets futurs à Guenzet

Création d un bureau pour la gestion des questions relatives au transport en commun, il est un point d accueil aux usagers. Onze lignes guenzet et ses différents quartiers jusqu'à bougaa, deux lignes guenzet Alger, deux autres bordj et setif avec aménagement d abris de bus et parkings en dehors du centre ville de la commun

 

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10 mai 2014

Les gens qui font mon village : Photo de Abdelaziz Bouchemla

Les gens qui font mon village :mes grand-parents paternels Feu Bouchemla Amar ben Said(Amar Oubouchmoukh) et son épouse Feue Ouerdia Oubouchmoukh.Mon grand-père était membre du conseil d'administration de la Société Larafiènne ainsi que son frère Tahar Oubouchmoukh.

 

 

les bouchemla

 

 

7 mai 2014

Les gens qui font mon village : A l'ombre de l'olivier

ensemble

 

 

Les gens qui font mon village:à l'ombre de l'olivier 
Lyazid NIth Yaala : Le temps de la jeunesse et de l'insouciance, le temps de l'amusement , et des bêtises, quand les grandes vacances approchent, avant même qu'on prennent congé de l'école, on commence à préparer le départ vers le bled , 
y passer tout l'été et y rester jusqu'à la rentrée scolaire ,était un bonheur ,c'est les retrouvailles entre cousins et cousines , c'est les soirées interminables, parfois jusqu'au petit matin, dans les fêtes, mariages, et les visites de courtoisies, c'est également des sorties aux champs, tous ensemble, petits et grands dans une atmosphère de joie et de convivialité, un véritable pique-nique géant, qui prend une ampleur cérémonials , "sahel" ou "iharkan" se trouvent à quelques jets de pierres du village,
le grand père (Lakhder Bahmed né en 1889,dit-on) ,ouvre la marche avec chevaux et bétails, suivit de prés par une armadas de mômes et de femmes, le tout dans une ambiance bon enfant.
le grand père, un paysan, au sens vrai du terme, était un homme fort et sévère, endurci par son passé de troubadour dans les pays d'Europe ou il avait vécu une partie de sa jeunesse dans les mines de France et d'Allemagne avant de regagner sa terre natale et s'y installer, le colosse aux yeux bleus, et à la chevelure blonde, un" viking" en soi, c' est ainsi qu'on le prénommait dans le voisinage. 
de peur, personne n'osait lui adressait la parole, tout le monde l'évitait, et à chaque fois qu'on avait a faire à lui, on s'adressait d'abord à la grande mère, (Menana) une femme douce et sage; elle était notre intermédiaire, et qui répondait souvent et positivement à nos désirs, 
Lakhder avait du charisme et de la prestance, dans le temps, on racontait qu'une fois, Slimane,(slimane Bahmed) son frère ainé, d'habitude de tempérament calme et stoïque, et qui était pendant la période coloniale premier vis président de la commune de Guenzet,(1945/1952) avait ce jour là, des démêlés avec son cousin germain Saïd (DDa sa3a),on lui infligeant une fessée , une correction sévère et dure.
touché dans son amour propre et torturés par les remords, Saïd ; revient le soir armé d'un gourdin pour se venger .Slimane , lui tient ces propos " n'élève pas la voix, Lakhder est là, à la maison!!!!!!" car le faite de citer le nom de Lakhder suscite peurs, frustrations et angoisses, et immédiatement, Saïd, se retourne sur lui-même, lâche le gourdin et prend ses jambes au cou!.et il disparait sans donner de nouvelles pendant toute une semaine.
une autre fois, Slimane avait invité, quelques hommes à l'aider à s'approvisionner en bois dans les maquis en prévision de l'hiver, le lendemain à l'aube, les hommes se présentent, et trouvent le bois entassés, et bien rangés ,il s'est avéré que Lakhder, a trainé et porté à lui tout seul les énormes troncs d'arbres ,depuis "Ighdem" jusqu'au village distant de 3 à 5 kilomètres. 
le grand père avait l'habitude d'emprunter chez un voisin(lahcen uhafi) ,une arme à feu, une sorte de mousqueton, a long canon, pour tirer quelques salves a l'arrivée aux champs et faire fuir les sanglier qui faisaient ravage sur les cultures, c''est son plus jeune fils, khaled qui s'en charge. Ce jour là, yahia(yahia umaaza) ,son petit fils, un véritable tourbillon de malices et de ruses était de la partie, envouté par le fusil que portait son oncle khaled, il n'as pas cessé de l'importuner pour qu'il le lui prête , durant tout le parcours, yahia, taraudait, gesticulait, et essaye de convaincre et fini enfin, par gagner la confiance de son oncle, l'arme sur l'épaule en bandoulière yahia prend de l'assurance et intimide les autres enfants occupés à harceler un vieux mulet, ce dernier agaçait ,se rebelle et donne un coup de sabot qui a failli toucher yahia , s'empresse de répondre en saisissant le fusil par le canon et assène un coup de crosse qui alla se fracasser en deux morceaux distincts sur le dos du mulet, aussitôt c'est le branle bas; il court vers le gourbis, pose le fusil dans un coin, bien droit, comme si de rien n'était, et se met à l'affut, à l'entrée, guettant le premier venu qui touche à l'arme.
d'autres moins jeunes, aussi veinards se sont attelés à vider la gourde d'eau, (boubekeur,nacer,idris,zine,kholfa,meziane…) la remplisse d'air, et l'a mouille avec un peu de liquide de façon a ce qu'elle paraissent toujours pleine, assoiffé, fatigué, Lakhder s'assit sous le grand figuier, ou sur l'une de ses branche pendait la gourde à portée de mains, il se lève pour s'en servir et étancher ainsi sa soif, quelle fut sa déception lorsqu'il ouvre la gourde un souffle d'air vient se plaquer contre son visage!!!!!il lève la tète ,regarde tout autour et la haut sur le monticule une foule de gamins se tordait de rires, ils étaient loin, et la force de jeunesse qu'il avait auparavant, l'avait déjà quittée depuis bien longtemps.
et ce n'est pas encore fini, car le soir venu, en se préparant à rentrer au village, il envoya son fils khaled récupérer le fusil, yahia aux aguets ,voyant son oncle à pas presser, tente de saisir l'arme et sans même le toucher, aussitôt yahia jaillit de l'ombre et s'écrie "tu l'a cassé!!!!!!".
sans trop tarder, yahia et les autres enfants ont compris qu'il fallait quitter au plus vite les lieux ,ils prennent la route du retour ,et de loin, de très loin même, la voix du grand père ,une voix de rage qui résonnait à travers monts et vaux, à croire que les montagnes tremblaient!!!
plus tard, les enfants ont grandi, la sagesse s'installe aussi, yahia, l'enfant terrible, est devenu plus intentionné envers son grand père, comme tous les autres enfants chacun à sa manière, lui qui adorait le fromage "la vache qui rit", que lui apportait ,avec amour , son petit fils Farouk (Bouchemla) .
l.ouali Mai 2014

5 mai 2014

Inauguration du cimetière des chouhadas de Guenzet

De plus en plus de yaalaoui partagent leurs photos de Guenzet sur le net pour notre grande joie et reconnaissance.

Ces photos ont été prises lors de l' inauguration du cimetière des chouhadas de Guenzet , elles appartiennent à Bouchemla Abdelaziz .  

 Sur la troisième photo on peut voir : Mohand bouchmoukh à gauche et Bouzid Bouchmoukh se recuillants sur la tombe de Chahid Rabeh Bouchemla.

cimetiere guenzet

fanfare

mohand bouchmoukh , bouzid

2

4 mai 2014

Les gens qui font mon village : DDA Broukou et Mustapha

mustapha et da broukou

les gens qui font mon village:
Mustapha et DDA Broukou (Mustapha et Mabrouk Bahmed):La paire
lyazid NIth yaala: Mustapha, cet homme, frêle et longiligne , tel, un palmier, chauffeur de profession, depuis toujours, un chevronné de la route, et qui n'a jamais commit , la moindre infractions , ni, accident durant toute sa vie jusqu'à sa mort en 2013 après une longue maladie, un amoureux de l'automobiles et un passionné de "comment c'est fait!" , rien ne lui échappait, chaque objet , est sensé faire l'expertise des ses mains ,curieux jusqu'aux la paranoïa, il excelle a démonter tout objet , et le remonter , juste pour satisfaire sa curiosité; guère attiré par la nourritures ,juste un mégot de cigarette sur les bouts des lèvres, accompagnée d'une tasse de café noir, et c'est le bonheur assuré .il adorait également taquiner ,parfois jusqu'à l'agacement ; il aimait les gadgets ,c'est une seconde passion, il collectionnait ces petits objets qui sortaient de l'ordinaire, une télévision miniature par ci, un canif multifonction par là, objets qui l'occupait pendant des heures …
Quant à ,DDa broukou, d'une stature assez robuste ,pareille a une bonbonne de gaz , pas plus haut que trois pommes ,d'un tempérament qui se voulait être difficile parfois, rechigné; et grincheux souvent ; car il faut le comprendre lui qui a quitté le bled ,laissant femme et enfants ,et s'installer pour un temps dans une grande ville, chez des cousins et travaillant comme gardien de parc, dans une société nationale moyennant un salaire mensuel de misère, cette situation n'est guère reluisante ,mais un petit peu mieux que celle de sa terre natale qui ne nourrissait plus ses hommes, bon an ,mal an, il fait quelques maigres économies qu'il envoie a sa famille restée au village. décédé lui aussi la même année en 2013.
un jour, rentrant du travail, avant même de s'installer sur le divan, il retire de sa poche, deux billets de 200 dinars qu'il remet à sa cousine Naima, "cache -les ,dit -il ,c'est pour les envoyer au bled ", Naima prend l'argent ,et les dépose sur une commode.dda broukou, se jette sur le canapé pour un petit repos bien mérité, après une dure et longue journée de labeur, allume le petit transistor qu'il venait juste d'acquérir. C'est a ce moment précis, que Mustapha fait son entrée, pour ne pas dire une irruption proprement dite, d'emblé; il remarqua les billets de banque sur la commode, qu'il s'empressa de happer d'un tour de main, puis se dirige droit vers le récepteur radio , et tend le bras pour le saisir, ,stoppé net dans son élan ,"pas touches" dit DDa broukou,"'juste pour voir "répond Mustapha," il en est pas question" insiste DDa broukou et ajoute "à moins que tu veuilles l'acheter!!!" et Mustapha saute sur l'occasion, et les enchères commencent jusqu'à ce qu'ils arrivent à se mettre d'accord sur la somme ,de sa poche il tire les 400 dinars qu'il remet a DDa broukou, ce dernier tout content de la bonne transaction, appelle sa cousine naima a qui il remet les billets 
"voila encore 400dinars dit il, ce qui fait au total 800 !!!!!! ".
Mustapha, dans son coin jubile, prend le poste radio, tire un tournevis, qu'il garde toujours dans sa poche, retrousse les manches et commence a désosser la carcasse, puis, minutieusement et méticuleusement, tel un chirurgien, habille de ses doigts, il le démonte pièce par pièce, puis étale les pièces, tout au long de la table, DDa broukou, le suivait des yeux ,et au fond de lui-même, quelque chose le dérangeait, et qu'il arrivait difficilement à retenir ,mais après tout dit-il" je le lui ait vendu, qu'il fasse ce qu'il en veut". sans se douter un seul instant, qu'il vient d'être le dindon de la farce!!!
une fois assouvi, Mustapha toujours sourire aux lèvres, jetait de temps à autre un regard ,furtif, capricieux, et plein de malice que DDa broukou, se démêlait à percer le secret ,Mustapha, fini par remonter une à une toutes les pièces du transistor ,et le repose sur la table. 
avant de sortir, Mustapha se retourne et s'adresse à sa cousine naima et lance: "au fait dit il, les 400 dinars que j'ai remis à DDa broukou, je les ai prise de la commode!!!!" 
vous devinez la suite, DDa broukou fou de rage, se torde sur lui-même et s'en veut amèrement et douloureusement, d'être tombé si bas, mais juste pour un temps, car le lendemains et les jours suivant, les choses reprennent leur droit, et tout rentre dans l'ordre, les deux cousins redeviennent comme avant, c'est comme si de rien n'était, d'ailleurs la nature les à gratifié, ils sont complémentaires ,car à eux deux, ils formaient admirablement un magnifique numéro dix. 

27 avril 2014

LEs gens qui font mon village : Khaled Bahmed

 

les gens qui font mon village :Khaled nith bahmed (bahmed Khaled) l'homme qui parlait aux chevaux

Lyazid NIth Yaala : je vous raconte une histoire véridique et incroyable.qui a eut lieu dans la basse Kabylie ,au village d'ith yaala entre un paysan et son cheval.
Un jour le cheval fut volé, son maitre bouleversé et brisé. entreprend alors des cherches sans relâche jusqu'à ce qu'il arrive à un petit village près du sien, ou, on lui indiqua la maison d'un vieillard qui a acquis un cheval dernièrement du souk .
Le paysan frappa à la porte, après les salutations d'usages ;il expliqua en détails toute l'affaire au vieillard; ce dernier répondis "certes j'ai récemment acheté à deux individus un cheval mais rien ne me prouve qu'il est le votre". 
le paysan sur de lui; répondis "je peux vous prouver que ce cheval est le mien." alors d'une voix envoutante que seuls les paysans savent le faire ,appela le cheval ,ce dernier répondis instantanément à l'appel, surgit brusquement de l'étable et vint au courant vers son maitre. 
Le vieillard étonné et touché par cette amitié rendit le cheval à son maitre sans encaisser un sou.

khaled bahmed

26 avril 2014

"LES GENS QUI FONT MON VILLAGE"

Bonjour ithyaala ,

Lyazid N'ithyaala a entamé depuis quelques temps une série de publication sur facebook pour présenter les gens de Guenzet , des personnages connus ou peu connus . 

j ai été touchée par l histoire de "Laporteuse d'eau"  , ces histoire banales mais précieuses  doivent être  bien concervées dans la mémoire collective des yaalaoui

Une nouvelle rubriques  pour rassembler ces publications et les copier ici sur ce blog  .

DDa ALi oumouche

 

Dda ALI OUMAOUCHE :


C’était un homme joyeux,gai et un bon vivant,il aimait s'amusait et blaguait,on lui reconnait deux passions:la musique et la passion de manger,un mangeur invétéré,et un boulimique sans égal.on raconte qu'un enfant s'est pris de vertiges et d'évanouissement juste en le regardant avaler avec engoullement ,et vider une corbeille pleine de figues.c’était aussi un passionné de la musique ,il aimait spécialement les instruments à vent,il ne rate presque jamais une fête,un mariage,un baptême,pour étaler toute sa classe et se donner à cœur joie ,avec son instrument préféré la Cornemuse,qu'il chérissait comme un être humain. 
il arrive que les gens du village crée spontanément un événement juste pour le voir jouer et c'est tout le village qui est en fête ,petits et grands,se rassemblent dans une ambiance conviviale et qui se termine tard dans la nuit. 
Daa Ali est parti,mort depuis,il nous a laissé des souvenirs qu'on remémore le temps d'un soupir. 
dort en paix,on t'oubliera pas de si tôt.
l.Ouali avril 2014

 

 

Hadda oubenathmane

 

HADDA OUBENATHMENE , la porteuse d'eau.

Les gens qui font mon village:HADDA ubenathmane/la porteuse d'eau
Hadda était une femme courageuse et robuste,elle n'a jamais vu la lumière car aveugle de naissance,ce qui ne l’empêchait pas de connaitre les moindres recoins de Taneqoucht et du village,habituée a les parcourir de jour comme de nuit,elle a eut l’idée de les identifier grâce à des indices qu'elle mettait dans divers endroits qu'ellearrive facilement à nommer 
Elle fut recueilli par la famille BAHMED des son jeune age et a vécu parmi eux jusqu’à sa mort.
pour se rendre utile,Hadda se faisait porteuse d'eau,elle approvisionne les foyers de la source qui se trouvait a quelques centaines de mètres ,qu'il neige ou qu'il pleuve de jour comme à l'aurore elle arpente les dédales des ruelles tortueuses et accidentées du village avec abnégation et courage
ce qui est drôle chez elle,c'est lorsqu'elle a attrapé une souris en croyant prendre un merle,ou qu'on lui fasse gouter une pâtisserie ,qu'elle trouve délicieuse ,douce ,sucrée et magnifiquement moelleuse pareille à de la neige dit-elle .
jamais au grand jamais ,on l'a entendu se plaindre ,pieuse ,elle disait souvent "c'est la volonté de Dieu ainsi soit-il"
elle fut une femme admirable,et digne,elle s'est prise en charge, malgré son handicape
l.Ouali avril 2014

 

 
21 avril 2014

Randonnée Le 25 Avril à Guenzet

BOnjour !

 

Fatigués ? vous voulez vous reposer le temps d un week end? fuir le bruit de la ville et son stress ?participez à la randonnée qui sera organisée ce Vendredi 25 Avril à Guenzet ,

Avec un groupe de jeune joyeux  vous passerez surement des moments de détente et de relaxation  inoubliables outourés par une nature resplendissante .

 

randonnee

5 avril 2014

Témoignages de moudjahidine de notre région dans un reportage télévisé

 Bonjour ith yaala !

 Un extrait d'une émission diffusée par la télévision Algérienne ( les frères d'armes )

Témoignages sur la guerre de liberation de moudjahidine d ith yaala et d ith werthilene .

je publie le début ou on montre un peu Guenzet et quelques yaalaouis qui interviennent ( j ai raté le tout début ) 

Sur la première on peut voir Abdelkader Yahi ( à confirmer )

Sur la duxième video on peut voir l intervention de Abderahmane Benlarbi Ancien moudjahide d'aghden saleh.

 

 

 

 

VID 20140108 114903

 

25 mars 2014

LYAZID NITH YAALA LIVRE

 

 LES GENS QUI FONT MON VILLAGE : LE LIVRE Azul !mon livre "les gens qui font mon village"vient d’être édite par:Editlivre.com 

Informations sur l'ouvrage 

Collection Classique 
Date de publication 17 sept. 2014 
Nom Les gens qui font mon village 
Langue Français 
Auteur Lyazid Nith Yaala 
Livre papier,Nombre de pages 114 
ISBN 9782332802477 
Livre PDF 
ISBN 9782332802484

17 septembre 2014

Le lien :
http://www.edilivre.com/les-gens-qui-font-mon-village-lyazid-nith-yaala.htmlmonlivre "les gens qui font mon village" 

 

12 mars 2014

معركة ايغزر اوذرغال بالقلعة – قنزات -في 8 مارس


معركة ايغزر اوذرغال بالقلعة – قنزات -في 8 مارس 


المعركة الثانية التي جرت رحاها بالقلعة ببني يعلى وقعت يوم 8 مارس 1960 وقادها الشهيد الطيب عبد الحميد المدعو الطيب اوبجي رفقة 13 مجاهدا استشهدوا جميعا في هذه المعركة التي استعمل فيها العدو كل إمكانياته البرية والجوية والأسلحة الثقيلة منها الطائرات والصواريخ وحتى النابالم حسب المجاهد عبد الرحمان بن العربي الذي اكتشف علبا لهذا السلاح الفتاك والممنوع دوليا في غابات القلعة . شيد المجاهدون بالقلعة عدة مراكز منذ بداية الثورة استحال على العدو دخولها ‘وفرض قبضته عليها لصعوبة التضاريس منها مستشفى عالج فيه الكتور لاليام والدكتور بن
سالم. ولما تعززت قوات المستعمر بإمدادات جديدة أثناء حملة شال قرر خوض معركته الحاسمة بهذه الجهة التي كانت ممنوعة على جنوده.تحصل العدو على معلومات مؤكدة أن عددا من المجاهدين يتمركزون بمكان يسمى{اغزراوذرغال }وان عددا آخر انضم إليهم بعد عمليات قاموا بها بجبال اعشابو المقابلة . جهزت القوات الاستعمارية نفسها جيدا من حيث العدد والعدة وقررت اقتحام المراكز يوم 8 مارس 1960. سي الطيب اوباجي كان بالمكان رفقة 13مجاهدا وقد كلفوا واحدا منهم وهو المجاهد سي صالح عيباش من اورير اوعلمي للاتصال بفدائيي اغذا انصالح لإحضار لهم المؤونة والطعام ولما
فارقهم يقول سي الصالح قامت القيامة حسب تعبيره لان المستعمر جند كل قواته لهذه المعركة . 
الهجوم بدا في الصباح بعدد كبير من الجنود الفرنسيين فاق 400 لم يستطيعوا التوغل لان المجاهدين احكموا سيطرتهم على الموقع وكانوا محصنين وسط صخور طبيعية وواقية ما جعل قوات العدو تعتمد على الغارات الجوية وإلقاء القنابل وحتى الصواريخ والغازات السامة دون انقطاع ، بفضل العدد الهائل من الطائرات المسخرة . قاوم المجاهدون هذه الترسانة ببسالة وقتلوا عددا كبيرا من العساكر واجبروا الآخرين على البقاء بعيدا عن ساحة المعركة حتى تيقنوا من قتل اغلب المجاهدين الذين سكتت نيران أسلحتهم .نال الشهادة في هذه المعركة التاريخية جميع المجاهدين
المتواجدين بالقلعة وبقي سي الطيب يقاوم بكل شجاعة رغم إصاباته البليغة في رجليه وتأثره من الغازات السامة التي تمكنت منه واستطاع إسقاط طائرة أو طائرتين مجهزتين بصواريخ وخزانات للغاز واحدة انحنت وسقطت ب { بوعيفر }وأخرى أصابها وطيارها فشبت بها النيران وهوت منفجرة بعيدا عن الأولى . الطائرتان ما تزالان جاثمتين بالقلعة بالإضافة إلى صاروخ كبير بدا يتآكل الآن . 
ولما بدأت الشمس تغرب استسلم العدو وانسحب وهو يجر ذيل الهزيمة بعد تيقنه من عدم جدوى قواته وترسانته الحربية في القضاء على مجاهد عنيد لا يطلق نار سلاحه هباء وإنما فقط لغرسها في جسم العدو. انسحب مهزوما وفاقدا لطائرتين حربيتين وعددا لا يحصى من جنوده من ضمنهم ضابط برتبة قبطان.أما الشهداء الذين سقت دماؤهم ارض القلعة الطاهرة فنذكر منهم { عبد الرحمان يحي وغزلاوي ارزقي وجايز ارزقي } . وقد نجا قائد العملية بأعجوبة من هذه المعركة غير المتكافئة ، إلا أن الإصابة التي تعرض لها في رجليه كانت جد بليغة أدخلته في غيبوبة كادت تؤدي بحياته لولا تفقد
احد رفاقه الموقع وهو سي الصالح عيباش { الصالح اوحباش } بعد ثلاثة أيام من المعركة. يقول سي الصالح في اليوم الذي تلا المعركة عدت إلى القلعة وبحثت عن المجاهدين الناجين في كل مكان وتفقدت المواقع والمخابئ التي كنا نقيم فيها ولم اعثر على اثر لهم. وفي اليوم الثالث تذكرت مخبأ يقع بين تيزي مولا والمابية فوجدت بداخله سي الطيب في حالة ميئوس منها ، غارقا في الدماء وجروح تتعفن وتنفس بطيء نتيجة الغازات التي ملأت رئتيه ، فقدمت له بعض الإسعافات الأولية الضرورية وقليل من الأكل والماء..يقول سي الصالح أن المكان والمخبأ الذي جر سي الطيب نفسه إليه بعد
المعركة غير آمن لذا حملته على ظهري لمخبأ آخر تحت الأرض بالقلعة يشرف على كل المنطقة وقد انجزناه بمكان يستحيل على العدو اكتشافه. و بينما كنا مستلقيين سمعنا اصواتا فتبيننا أنها لجنود فرنسيين وحركى وتعرفنا على واحد منهم الذي كان يؤكد لزملائه انه إذا بقي بعض المجاهدين أحياء بعد المعركة فلابد أن يتواجدوا بهذه الناحية لذا يجب البحث عنهم جيدا . واتصل سي الصالح بعد ذلك بالقيادة التي أوفدت للجريح ممرضا خاصا وبعائلته التي أصبحت تزوده بالغذاء والدواء مدة ثلاثة أشهر كاملة استطاع خلالها استرجاع قوته وعافيته ولما أحس بقدرته على المشي قرر
الرحيل والالتحاق بقيادة الولاية الثالثة التي تنتظره ، وقبل ذلك كان عليه زيارة أسرته التي اشتاق لها كثيرا . لكن الاقتدار شاءت أن لا يبلغ بيته ويرى أفراد أسرته بل استشهد كما هو معروف في ظروف مأساوية على بعد أمتار فقط من أهله في شهر ماي 1960. فلما شفي أراد زيارة أهله وذويه المقيمين بقرية ثاماسث قبل مغادرة المنطقة فقتل عن طريق الخطأ من طرف رفيق له في السلاح على بعد أمتار من بيت الزوجية والأولاد وهكذا شاءت الأقدار أن ينجو سي الطيب عبد الحميد المدعو الطيب اوباجي في معارك طاحنة في عدة مناطق من البلاد ومن موت محقق بالقلعة ويستشهد في ظروف
مأساوية قرب الدار التي تأوي أسرته دون أن يلقي على أفرادها النظرة الأخيرة .

وقد خلدت نساء المنطقة هذه المعركة في هذه الابيات الشعرية التي جرت يوم الخميس 8 مارس 1960 وبلغ صداها فرنسا. فاصبحت القلعة التي تقع في الرقعة الفاصلة بين الجامع اوقري واسيف نيث حالة مثل الاوراس من حيث شدة المعركة ومات فيها عسكري برتبة كابتان وعدد من جنوده وهذا ما سر وارتاح له المجاهد : 

الﭭيرا أواس اللخميس 
مشهور ايسميس
أجرنانيس ﭭفرانسا 
القلعة ثوغال أذلوريس 
إقوا البرهانيس 
ارصاص إتاليد ﭭالقاعة 
إيموث القبطان ذميس 
امجاهذ ايقذ ووليس ... 
عبد الحميد زاهير.

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